La professionnalisation du secteur de l’accueil du jeune enfant est relativement récente, mais une formation initiale des personnes qui accueillent est maintenant requise et un programme de formation continuée est mis en place. Les accueillant(e)s d’enfant bénéficient désormais d’un statut professionnel.

Des statuts règlement les conditions de service et la carrière des enseignants de l’enseignement fondamental, secondaire et supérieur non universitaire. Ces statuts dépendent du réseau qui emploie l’enseignant, même si l’essentiel de leur contenu est commun.

Le décret du 7 février 2019 définissant la formation initiale des enseignants vise les études de type long organisées par les établissements d'enseignement supérieur à l'attention des étudiants qui se destinent à devenir enseignants dans l'enseignement maternel, primaire et secondaire, ordinaire ou spécialisé, de plein exercice ou en alternance, dans l'enseignement secondaire de promotion sociale et dans l'enseignement secondaire artistique à horaire réduit. 
Il s’inscrit dans un vaste chantier d’amélioration du système éducatif de la Communauté française de Belgique.
Ce décret, pris en 2019, a fait l’objet d’une évaluation préalable et d’aménagements avant sa mise en œuvre postposée à la rentrée académique 2023-2024. La réforme s’articule aux travaux menés dans le cadre du Pacte pour un enseignement d’excellence, l’objectif étant de rendre l’enseignement obligatoire plus efficace et plus équitable.
Et parce que la qualité d’un système éducatif dépend avant tout de la qualité des pratiques des enseignants, la réforme de la formation initiale des enseignants est qualifiée de « condition indispensable » à la réussite du Pacte.

Les principales mesures visées par le décret impliquent d’importants changements au sein des établissements de l’enseignement supérieur et sont les suivantes :

• La création d’un master en enseignement pour tous les futurs enseignants avec notamment un passage d’un bachelier professionnalisant à un bachelier de transition, suivi le cas échéant d’un master, pour les instituteurs et les enseignants de l’enseignement secondaire inférieur ;
• La création d’un master en enseignement section 4 en remplacement de l’actuelle formation initiale des agrégés de l’enseignement supérieur et l’organisation d’un système de formation plus allongé ;
• Le renforcement et l’élargissement des contenus d’enseignement ;
• La création d’un master en formation de formateurs d’enseignants ;
• La co-diplômation entre Universités, Hautes Ecoles et/ou Ecoles supérieures des Arts ;
• Le développement de la recherche en sciences de l’éducation ;
• La possibilité de passerelles pour les enseignants en place qui seront désireux d’acquérir un master de spécialisation en enseignement.

Depuis septembre 2023, certaines formations sont organisées et déboucheront sur un diplôme de master en enseignement de la section 1 à la section 3 (240 crédits - niveau 7 du Cadre européen des certifications) en 2027. Ces études sont organisées en codiplômation par des établissements ayant bénéficié d’une habilitation permettant de délivrer un grade académique et de dispenser les cours relatifs correspondant au grade pour les sections 1 et 2 et à la composante disciplinaire (artistique ou non artistique) pour la section 3.  
La formation des enseignants du secondaire supérieur est organisée dans le cadre d’une formation de 2e cycle : master en enseignement section 4 ou 5 (120 crédits - niveau 7 du Cadre européen des certifications). Elle vise à faire acquérir les compétences relevant des composantes didactique, pédagogique, communicationnelle et sociale. 
Des mesures transitoires prévoient que les anciens programmes de bachelier préscolaire, primaire et de l’agrégation de l’enseignement secondaire inférieur se terminent au plus tard en 2026-2027.
 

Tous les enseignants des niveaux fondamental et secondaire, ordinaire ou spécialisé, doivent suivre une formation continuée.