Alors que dans l’enseignement fondamental et secondaire, les centres psycho-médico-sociaux sont indépendants des établissements d’enseignement qu’ils desservent, dans l’enseignement supérieur c’est à chaque établissement qu’il revient de prendre des mesures en matière de politique d'accueil, d'information, d'évaluation, d'orientation, de remédiation et de réorientation et de rendre compte de celles-ci dans son rapport d’activités annuel.

Orientation pédagogique

Il existe également des initiatives transversales. Ainsi le Service d’information sur les études et les professions ou SIEP est une asbl pluraliste reconnue comme Organisation de Jeunesse et Fédération de centres d’information par la Communauté française (Service de la Jeunesse) et soutenue par les Régions wallonne et bruxelloise. Le SIEP compte six centres d’information régionaux et trois points d’information décentralisés. Il propose à tous une variété de services (entretiens individuels ou collectifs, séances d’orientation, édition de publications, création d’outils multimédia, sites Internet, organisation de salons et de campagnes d’information, etc.). L’information individuelle et la consultation de la documentation sont gratuites.

La Commission de l’information sur les études (CIE) coordonnée par l’ARES (Académie de cherche et d’enseignement supérieur) se charge, en complément de la mission d’information des pôles académiques et des établissements, de fixer les règles de publicité dans un « relevé de principes » qui contribue à un échange d'informations entre les établissements d’enseignement supérieur quant à leurs actions d’information sur les études.

Elle a aussi défini un mode de présentation des institutions lors des salons de promotion belges et a développé un partenariat avec le SIEP, notamment pour mener des activités d’accompagnement telles que l’analyse des enquêtes de satisfaction réalisées par le SIEP.

Au niveau de l’information et des dispositions mises en place pour assurer un accès à l’enseignement supérieur à tout type d’étudiant :

• la Direction de l’Egalité des Chances du Ministère de la Communauté française est chargée de la mise en œuvre de la politique de l’égalité des chances (égalité femmes/hommes) dans plusieurs secteurs dont les différents niveaux et types d’enseignement ;
• Le décret relatif à l’enseignement supérieur inclusif (2014) prévoit des dispositifs particuliers pour les étudiants présentant une déficience avérée, un trouble spécifique d’apprentissage ou une maladie invalidante. Le décret a mis en place la Commission de l’enseignement supérieur inclusif (CESI) qui est accueillie au sein de l’ARES. Elle a pour mission de promouvoir l’enseignement supérieur inclusif, d’évaluer les dispositifs mis en place au sein des établissements d'enseignement supérieur et de remettre des avis entrant dans son champ de compétences au Gouvernement de la Communauté française ou à l’ARES.

Dans ce cadre, ces étudiants bénéficient des mêmes services que les étudiants valides avec, dans certains cas, un accompagnement spécifique par un service de l’AVIQ (Agence pour une Vie de Qualité) ou du PHARE (Personne Handicapée Autonomie Recherchée) comme, par exemple, rencontrer un attaché en intégration professionnelle ou un psychologue, réaliser un stage de découverte d'un métier ou d'un secteur professionnel, consulter des centres d'orientation professionnelle spécialisés pour personnes handicapées, demander la collaboration d’un service d’accompagnement...

Une série de site web peuvent également être indiqués pour informer les étudiants :

• www.enseignement.be
• www.mesetudes.be
• www.studyinbelgium.be
• elearning.cfwb.be
• www.fef.be
• www.unecof.be

Orientation psychologique

En termes d’aide sociale, les établissements d’enseignement supérieur possèdent au sein de leurs institutions des services sociaux ayant pour objectif de contribuer au bien-être global de l’étudiant pendant ses études, tant sur le plan social, mental que physique. Ces services sociaux peuvent apporter une information sur les démarches administratives à suivre, une orientation en termes d’aides financières (allocations d’études), et parfois un soutien psychologique.

L’ARES (Académie de cherche et d’enseignement supérieur) coordonne également une commission réunissant des responsables des services sociaux et des représentants des étudiants et du personnel des établissements d'enseignement supérieur (COVEDAS). Elle dispose d’un large champ d’investigation et traite une multitude de thématiques liées aux conditions de vie des étudiants et aux politiques sociales menées par les établissements (allocations d’études, dispositifs mis en œuvre par les services sociaux des établissements d'enseignement supérieur, mesures relatives aux étudiants de condition modeste, logement étudiant, santé étudiante, …).

La COVEDAS travaille dans le souci de permettre aux établissements d’enseignement supérieur d’échanger des conseils, bonnes pratiques et retours d’expérience en matière d’aide sociale afin qu’ils puissent répondre de manière adaptée aux besoins spécifiques de ces derniers. 

La COVEDAS, en tant qu’espace de dialogue entre les établissements d’enseignement supérieur peut formuler des avis sur les diverses matières entrant dans son champ de compétences en vue de tendre vers davantage d’équité entre étudiants de l’enseignement supérieur en Communauté française.

Orientation professionnelle

Les établissements d'enseignement supérieur organisent l'aide à la réussite des étudiants, au sein de leur établissement ou en collaboration avec d'autres établissements (voir décret paysage, 2013). Ces activités sont destinées prioritairement à la promotion de la réussite des étudiants de première année de premier cycle qu'ils accueillent (centre de didactique de l’enseignement supérieur pour les enseignants principalement en charge d’étudiants de première année, activités spécifiques visant à accroitre les chances de réussite des étudiants, outils d’autoévaluation, remédiation, guidance au niveau du programme d’étude, …).

L’ARES coordonne également la Commission de l’aide à la réussite (CAR) qui veille à :

• l'opérationnalisation d'indicateurs de réussite, en collaboration avec la Commission observatoire et statistiques (COS) ;

• une recherche portant sur les parcours de réussite des étudiants ;

• l'échange de bonnes pratiques entre les acteurs de l'aide à la réussite.