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Réformes dans l'enseignement scolaire
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14.Réformes en cours et évolutions récentes des politiques

14.2Réformes dans l'enseignement scolaire

Last update: 14 December 2023
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2023

Renforcement du programme de lutte contre le harcèlement à l’école, pHARe

Délais : Annoncé le 4 septembre 2023

Statut :  En vigueur

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse 

Raisons / objectifs : Le plan pHARe sera étendu aux lycées, et un vaste plan de sensibilisation des enseignants sera lancé dès la rentrée 2023, afin de lutter contre le harcèlement scolaire.

Principales mesures adoptées :

Mis en place en 2021 et généralisé aux écoles et aux collèges à la rentrée 2022, le programme de lutte contre le harcèlement à l’école, pHARe, est un plan global de prévention et de traitement des situations de harcèlement. Dès la rentrée 2023, il est prévu :

  • Un déploiement obligatoire de pHARe dans 100 % des écoles, collèges et lycées.
  • La désignation, par les principaux de collège, d’un coordonnateur harcèlement dans chaque collège.
  • Une mobilisation d’un nouveau cadre réglementaire permettant de changer d’école un élève auteur de harcèlement.

Financement : non précisé

Mécanismes d’évaluation et de suivi : l’effectivité du déploiement de pHARe est suivie aux niveaux national, académique et départemental, en lien étroit avec les préfets. Des comités de pilotage présidés par le recteur permettent aux référents harcèlement académiques et départementaux de communiquer sur la mise en œuvre de pHARe et les situations en cours. Dans les académies et les départements, au moins un référent est désigné à plein temps. Dans chaque département, une équipe départementale d’intervention constituée par le directeur académique des services de l’éducation nationale (Dasen) peut se déplacer dans les écoles et les établissements pour aider la résolution de situations complexes.

Références :  pHARe : un programme de lutte contre le harcèlement à l'école ; Dossier de presse : Unis pour notre école – Rentrée scolaire 2023-2024

 

20 mesures pour la transition écologique à l'École

Délais : Annoncées le 23 juin 2023

Statut :  Mise en œuvre dès la rentrée 2023

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse 

Raisons / objectifs : Les 20 mesures pour la transition écologique à l'École doivent permettre aux élèves de mieux comprendre les enjeux de la transition écologique dans le cadre des enseignements. Elles encouragent l’engagement civique des élèves et valorisent l’action des éco-délégués, partout sur le territoire. Elles font des écoles et des établissements scolaires des lieux en transition écologique, dans leur fonctionnement et dans leur bâti, en lien avec les collectivités territoriales.

Principales mesures adoptées :

  • Dès la rentrée 2023, un référentiel de compétences relatif à la transition écologique sera publié.
  • Dès la rentrée 2024, l’enseignement de technologie et l’enseignement moral et civique intègreront les enjeux de la transition écologique.
  • Le b.a.-ba du climat et de la biodiversité du Cned, formation en ligne gratuite, sera accessible aux enseignants, aux élèves et aux agents du ministère. L’acquisition des compétences relatives à la transition écologique sera évaluée en classe de 4e ou de 3e.
  • Une offre complète de formation à l’éducation au développement durable sera déployée dans toutes les académies.
  • D’ici 2027, tous les agents de l’Éducation nationale seront formés aux enjeux de la transition écologique.
  • Doté de 500 millions d’euros sur la durée du quinquennat, le Fonds d’innovation pédagogique permettra de soutenir les projets d’éducation au développement durable.
  • La démarche d’adaptation des référentiels de diplômes professionnels sera accélérée. Les diplômes professionnels seront créés et rénovés en prenant en compte les enjeux de transition écologique.
  • Dès la rentrée 2023, la généralisation de la découverte des métiers au collège permettra de faire connaître et de promouvoir les métiers de la transition écologique.
  • Créer 18 000 aires éducatives d’ici 2030.
  • Créer 300 aires éducatives fluviales dès la rentrée 2023.
  • À compter de la session 2024, un vote sera organisé pour que les éco-délégués désignent eux-mêmes les lauréats du Prix de l’action éco-déléguée, à partir de la présélection du jury, afin de valoriser l’engagement des éco-délégués et faire mieux connaître les projets.
  • Les éco-délégués seront mieux accompagnés et mieux formés.
  • Dans le cadre du Service national universel, un travail de sensibilisation aux enjeux environnementaux sera effectué.
  • D’ici 2030, le nombre de missions de Service civique dans le domaine de l’environnement sera multiplié par 10.
  • Poursuivre le déploiement de la labellisation E3D (École/Établissement en Démarche de Développement Durable) :
    •     En doublant le nombre de labellisations, soit 20 000 labellisations d’ici 2025 ;
    •     Atteindre 100 % des écoles et établissements labellisés d’ici 2030.
  • L’EDD (éducation au développement durable) sera systématiquement intégrée dans les démarches des comités d’éducation à la santé, à la citoyenneté et à l’environnement.
  • Un guide Agir pour la transition écologique dans les écoles, collèges et lycées permettra de soutenir la démarche de labellisation E3D.
  • À la rentrée 2023, l’affiche "Mes 8 gestes pour la planète" sera diffusée dans l’ensemble des écoles et établissements scolaires.
  • D’ici 2024, la collection Bâtir l’École sera enrichie de nouveaux documents, notamment sur la nature à l’école et les projets de végétalisation, sur la restauration scolaire, sur les spécificités des outre-mer.
  • Le ministère sera mobilisé dans le cadre du programme ÉduRénov pour la rénovation thermique de 10 000 écoles d’ici 2027.

Financement : non précisé

Mécanismes d’évaluation et de suivi : non précisé

Références :  20 mesures pour la transition écologique à l'École ; Plan climat, biodiversité et transition écologique, éducation au développement durable : l'école premier lieu de l'engagement pour la transition écologie

 

Revalorisation du métier d’enseignant : les étapes et les avancées du cycle de concertations

Délais : Concertations lancées le 18 janvier 2023, synthèse en mars, pour une introduction à la rentrée 2023

Statut : Concertations en cours

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse

Raisons/objectifs : L’objectif de cette nouvelle concertation est double : revaloriser substantiellement la rémunération des enseignants dans le but final d’améliorer la qualité de l’enseignement pour tous les élèves. Cette concertation permettra de mieux identifier et reconnaître l’ensemble des missions des professeurs qui contribuent à la réussite des élèves.

Principales mesures adoptées :

Le budget supplémentaire de l’éducation nationale en 2023 représente 3,6 milliards d’euros. La concertation vise donc à préciser les modalités de cette revalorisation, qui comprend deux axes : un premier pour tous les personnels enseignants et assimilés et un second pour permettre la rémunération de certaines missions, sur la base du volontariat.

  • La revalorisation des rémunérations, dite revalorisation "socle"

Cette revalorisation concernera l’ensemble des professeurs, ainsi que les CPE et les psychologues de l’éducation nationale en se fixant des priorités au regard de l’attractivité du métier et des déroulements de carrière. Ainsi, comparé en 2020, les professeurs gagneront au 1er septembre 2023 en moyenne 10% de plus, et ceux qui sont en tout début de carrière bénéficieront d’une rémunération minimale de 2 000 euros nets. Cette revalorisation doit poursuivre l’objectif d’alignement de la rémunération des professeurs du premier degré sur celle des professeurs second degré et ne pas engendrer d’inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes.

  • La revalorisation liée à l’exercice de nouvelles missions, dite "Pacte"

Les enseignants qui le souhaitent pourront s’engager dans des missions nouvelles, tel que le remplacement de courte durée afin de réduire le nombre d’heures perdues. Pourront aussi être concernées des missions de suivi individualisé des élèves, d’accompagnement à l’orientation ou à l’insertion professionnelle ou des tâches de coordination. Une rémunération supplémentaire sera prévue pour les professeurs volontaires assurant ces missions en fonction des besoins déterminés dans chaque école ou établissement. La concertation avec les organisations syndicales permettra de préciser les missions complémentaires qui seront proposées aux enseignants et les modalités d’organisation au sein des établissements. Grâce à ce nouveau pacte, les enseignants volontaires bénéficieront d’une hausse de rémunération correspondant à 10% du salaire moyen, soit 3 650 € par an.

Financement : 3,6 Mds €.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJ : Revalorisation du métier d’enseignant : les étapes et les avancées du cycle de concertations

Extension des évaluations Repères aux classes CM1 et 4e

Délais : Annoncé fin 2022

Statut :  Mise en place en septembre 2023

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse

Raisons / objectifs : Suite à l’expérimentation de septembre 2022, les classes de CM1 et de 4e seront ajoutées au dispositif d’évaluation exhaustives dites « Repères ».

Principales mesures adoptées :

À compter de la rentrée 2023, tous les élèves de CM1 et de 4e passeront des évaluations nationales en français et en mathématiques qui donneront aux professeurs des repères pédagogiques. Comme les autres évaluations exhaustives, elles permettront aux enseignants de mieux situer le niveau de leurs élèves afin de les accompagner.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJ : Collège : ce qui change pour les élèves de 6e à la rentrée 2023

Collège : ce qui change pour les élèves de 6e à la rentrée 2023

Délais : Annoncé en février 2023

Statut : mise en place en septembre 2023

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse

Raisons / Objectifs : Si les résultats des élèves à la sortie de l’école élémentaire ont progressé depuis cinq ans, notamment pour la capacité des élèves de lire de manière fluide à voix haute, ils sont encore insuffisants : à l’entrée en 6e, 27% des élèves n’ont pas le niveau attendu en français, près d’un tiers en mathématiques. L’objectif est d’établir une nouvelle classe de 6e qui puisse assurer à chaque élève de maîtriser les savoirs fondamentaux et de remédier aux difficultés scolaires.

Principales mesures adoptées :

  • Un accent mis sur l'écriture en classes de CM1 et de CM2

Afin de préparer l’entrée au collège, la pratique quotidienne de l’écriture va être renforcée : elle devra être faite au minimum 2 heures par jour. La promotion de toutes les formes d’écriture sera ainsi faite dans les classes : la rédaction, les carnets d’écrivains, les compte-rendu en sciences mais également la copie.

  • Faciliter l'entrée des élèves au collège

Dès septembre 2023, des professeurs des écoles interviendront en classe de 6e pour favoriser la transition entre l’école et le collège et soutenir l’apprentissage des savoirs fondamentaux. De plus, chaque élève bénéficiera d’une heure hebdomadaire de soutien ou d’approfondissement en mathématiques ou en français, autour des compétences clés, afin de remédier aux difficultés des plus fragiles et de cultiver l’excellence des plus à l’aise. Enfin, le dispositif "Devoirs faits" sera rendu obligatoire afin de donner davantage d’autonomie aux élèves et ainsi réduire les inégalités devant les apprentissages

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJ : Collège : ce qui change pour les élèves de 6e à la rentrée 2023

Stratégie du numérique pour l’éducation 2023-2027

Délais : Annoncé le 27 janvier 2023.

Statut : En vigueur.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse  

Raisons / objectifs : Il est nécessaire de renforcer les compétences numériques des élèves, car c’est avant tout un enjeu pour la vie démocratique, mais c’est aussi un enjeu vis-à-vis des professions du XXIe siècle. Le numérique transforme tous les secteurs de l’économie : la plupart des jeunes aujourd’hui exerceront un métier transformé par le numérique à l’avenir.

La stratégie du numérique pour l’éducation pour la période 2023-2027 vise à relever plusieurs défis :

  • Renforcer la coopération nationale et locale entre les acteurs de l’éducation, autour de projets pédagogiques mobilisant le numérique là où il est pertinent ;
  • Développer les compétences numériques des élèves, sur les questions de citoyenneté numérique, en développant l’esprit critique et renforçant l‘éducation aux médias et à l’information ; ensuite, leur transmettre un socle de compétences numériques renforcées ; enfin, promouvoir l’attractivité des spécialités et baccalauréats menant aux métiers du numérique
  • Fournir aux professeurs d’outils et de ressources numériques pour mettre davantage le numérique cœur des pratiques, et encourager leur usage en proposant davantage de formations et d’accompagnement ;
  • Assurer la solidité, la sécurité, l’accessibilité, la qualité et l’écoresponsabilité des outils informatiques du ministère.

Principales mesures adoptées : Ces 4 axes font chacun l’objet de plusieurs actions clé :

1. Un écosystème renouvelé

  • Renforcer la gouvernance du numérique pour l'éducation aux niveaux national et local ;
  • Partager des indicateurs à des fins de pilotage et d'évaluation ;
  • Définir un équipement individuel type pour l'élève (collège et lycée).

2. Développer la citoyenneté et les compétences numériques

  • Assurer l'acquisition des compétences numériques tout au long du parcours scolaire ;
  • Permettre aux élèves de devenir des citoyens éclairés à l'ère du numérique.

3. La communauté éducative soutenue par des outils numériques pertinents, pérennes et inclusifs

  • Soutenir le développement des ressources numériques ;
  • Simplifier l'accès aux services numériques en créant un "compte ressources" ;
  • Mettre le numérique au service de l’École inclusive ;
  • Mieux former les équipes éducatives à la pédagogie avec le numérique ;
  • Accompagner les enseignants dans le numérique éducatif ;
  • Organiser les services numériques éducatifs selon une logique de plateforme interopérable ;

4. Un système d’information ministériel au service des utilisateurs

  • Gagner en efficience en amplifiant et en soutenant la mutualisation ;
  • Gagner en fluidité et en qualité par l’intégration des principes de l'agilité et de l'expérience utilisateur ;
  • Développer l'écoresponsabilité.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJ : Stratégie du numérique pour l’éducation 2023-2027.

2022

Ancrer la culture de l’évaluation

Délais : Certaines mesures sont mises en place en septembre 2022, d’autres seront mises en place en septembre 2023.

Statut : En cours de mise en place.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse

Raisons / objectifs : Afin de permettre un suivi plus fin des acquis des élèves au cours de leur scolarité obligatoire, les élèves de CM1 et ceux de 4e vont être évalués au niveau national dans un processus expérimental pour l’année 2022-2023, qui sera généralisé à la rentrée suivante. La mise en place progressive de l’évaluation des établissements du second degré depuis l’année scolaire 2020-2021 se poursuit. Enfin, après la mise en place d’une évaluation expérimentale des écoles (premier degré) en 2021-2022, le processus sera généralisé à partir de 2023-2024.

Principales mesures adoptées :

1.    Évaluation des élèves :

Depuis 2018, des évaluations nationales en français et en mathématiques jalonnent le parcours de chaque élève (début CP, mi-CP, début CE1, début 6e, 2nde). Conçues avec la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), elles mesurent les connaissances et les compétences essentielles à la maîtrise des savoirs fondamentaux de chaque élève. En cela, elles sont des appuis essentiels pour identifier la difficulté scolaire et y répondre immédiatement, renforcer le dialogue entre les professeurs et les familles, et éclairer le travail collectif au sein de l’école et améliorer le suivi et l’accompagnement assuré par les inspecteurs.

Dans cette même logique, deux nouvelles évaluations – en début de CM1 et en début de 4e – sont expérimentées à la rentrée, avant d’être généralisées en 2023- 2024.

2.    Évaluation des écoles et des établissements

Fondée sur des outils conçus au niveau national par le Conseil d’évaluation de l’École (CEE), l’évaluation des écoles et établissements scolaires est mise en œuvre par les recteurs selon un cycle de cinq ans. Elle concerne l’ensemble des établissements scolaires publics et privés sous contrat (environ 50 000 écoles et 11 000 établissements du second degré). Elle porte sur toutes les compétences propres aux établissements et associe obligatoirement l’ensemble des bénéficiaires du service public, les personnels chargés de sa mise en œuvre et les partenaires de l’École. Après deux premières années de déploiement, l’évaluation sera poursuivie en 2022-2023 pour les établissements du second degré, et amorcée dans le premier degré pour les écoles.

L’évaluation des écoles et des établissements scolaires a pour finalité l’amélioration des apprentissages des élèves, de leurs parcours et de leur bien-être. Elle combine auto-évaluation et évaluation externe.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : Dossier de rentrée 2022-2023.

Améliorer l’apprentissage de l’anglais

Délais : Mis en place en septembre 2022.

Statut : en vigueur.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse

Raisons / Objectifs : Un plan d’urgence est lancé dès la rentrée pour que 80 % des élèves de 3e accèdent au niveau A2 du cadre CECRL d’ici les trois prochaines années. Au printemps 2022, tous les élèves de 3e ont passé pour la première fois le test de positionnement Ev@lang collège en anglais. Les résultats de l’évaluation n’étaient pas à la hauteur des attentes.

Principales mesures adoptées :

Sans remettre en cause l’enseignement des autres langues vivantes étrangères, un plan d’action pour l’anglais a été mis en place à la rentrée 2022. Il irriguera ensuite l’enseignement des autres langues vivantes. Comme pour le français, les mathématiques et l’enseignement moral et civique, les programmes de langues vivantes seront complétés dès cette année par des repères annuels de progression du CP à la classe de 3e. Les repères de progression vont permettre aux professeurs de mieux situer leur enseignement vis-à-vis du niveau de langue requis au fil des neuf années d’apprentissage de l’anglais. Des ressources pédagogiques comprenant des banques d’items et des banques d’exercices vont être proposées aux professeurs de collège, qui vont ainsi disposer d’outils de test standardisés leur permettant d’entraîner régulièrement les élèves au fil de leur progression pédagogique.

Dans le cadre du Plan langues vivantes, la précocité des apprentissages linguistiques est soutenue et la création d’écoles dites « bilingues » encouragée. Ces écoles bilingues proposent un parcours en langue vivante étrangère renforcé, avec des enseignements « de » et « en » langue vivante étrangère, allant de 3 heures jusqu’à 50 % des enseignements. À la rentrée 2021, environ 238 000 élèves bénéficiaient déjà d’un parcours renforcé en langue vivante étrangère, majoritairement en anglais et en allemand.

Le ministère a développé une solution numérique innovante d’assistant vocal au service de l’apprentissage de l’anglais à l’école élémentaire : Captain Kelly. Fondée exclusivement sur des interactions orales, cette solution numérique vise à assister le professeur des écoles dans la conduite des activités en langue anglaise pour construire les connaissances lexicales et syntaxiques des élèves et entraîner leur compréhension ainsi que leur prononciation en anglais.

L’expérience de la mobilité est un levier essentiel pour faire progresser les compétences de communication des élèves en langue étrangère. Elle place les élèves dans des interactions langagières et leur permet de saisir toute l’importance de parler plusieurs langues. Grâce à la plateforme d’échanges eTwinning, la mobilité peut d’abord être virtuelle avant de se concrétiser par un voyage physique.

L’ensemble des élèves de 3e ont passé un test de positionnement nommé Ev@lang. L’objectif est de permettre aux élèves d’évaluer leur niveau d’anglais et aux équipes pédagogiques de disposer d’un outil de suivi des apprentissages. Les différentes épreuves du test permettent de positionner les élèves du niveau A1 au niveau B1+ du CECRL dans les activités langagières de réception : compréhension de l’oral et compréhension de l’écrit. Les connaissances linguistiques (grammaire et lexique) sont également testées. Près de 800 000 élèves, en France et dans les établissements d’enseignement français à l’étranger, ont passé le test Ev@lang collège, soit 90 % des effectifs globaux des élèves de 3e. Près de la moitié des élèves ont le niveau attendu en fin de 3e (A2). Environ 32 % des élèves dépassent même le niveau A2 et 20 % se situent au niveau B1 et au-delà. Cependant, un élève sur deux (50,5 %) n’obtient pas le niveau A2 en fin de cycle 4, même si 20 % d’entre eux atteignent tout de même le niveau A1+.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : Dossier de rentrée 2022-2023.

Consolider la réforme du lycée général et technologique : enseignement mathématiques

Délais : Mise en place à la rentrée 2022.

Statut : En vigueur.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse  

Raisons / objectifs : À compter de cette rentrée 2022, les mathématiques sont renforcées dans le tronc commun de la classe de 1re générale, avec 1 h 30 supplémentaire par semaine pour les élèves qui ne suivent pas l’enseignement de spécialité.

Principales mesures adoptées :

Un renforcement des mathématiques en 1re générale dès la rentrée 2022

L’analyse de la réforme du lycée a montré la nécessité de renforcer l’enseignement des mathématiques en 1re pour les élèves qui ne choisissaient pas la spécialité mathématiques. En 2022-2023, un enseignement de mathématiques spécifique est proposé en complément de l’enseignement scientifique de Première de 2 heures, soit de 3 h 30 désormais. Il permet aux élèves qui ne suivent pas la spécialité mathématiques en Première de consolider l’apprentissage et la maîtrise de notions fondamentales de mathématiques. En Terminale, ils pourront suivre plus facilement l’option mathématiques complémentaires.

L’approche pédagogique proposée dans cet enseignement s’appuie sur des situations concrètes : formation du citoyen (éducation financière, barème de l’impôt, propagation d’une rumeur) ; physique (vitesse d’un mobile, désintégration radioactive) ; biologie (tests médicaux, élimination d’une substance dans le sang, courbes de croissance) ; sciences de la Terre (niveau des océans) ; économie (coût marginal, chiffre d’affaires).

Lorsqu’il est choisi par un élève, l’enseignement spécifique de mathématiques fait l’objet d’une évaluation au titre du contrôle continu pour l’obtention du baccalauréat, intégrée dans la note attribuée à l’enseignement scientifique de la classe de 1re, sans modification des coefficients.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : Dossier de rentrée 2022-2023.

Améliorer les conditions d’exercice et les parcours des personnels

Délais : En vigueur.

Statut : En vigueur.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse  

Raisons / objectifs : Le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse met en place de nouvelles mesures pour attirer de nouveaux talents au sein de l’éducation nationale, mieux répondre aux aspirations de ses personnels en favorisant leur mobilité et en valorisant leurs compétences et améliorer les conditions d’exercice des métiers via ses politiques de déplacements.

Principales mesures adoptées :

-    Attirer les talents et diversifier les profils de recrutement

Le ministère souhaite attirer à lui tous les talents qui sont intéressés par ses métiers. L’objectif recherché est de diversifier les profils, permettant à la fois de recruter des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur, mais aussi d’offrir des secondes carrières attractives pour les personnes qui souhaitent rejoindre l’éducation nationale. Un chantier a ainsi été engagé en vue d’améliorer les règles de reprise des services lors de la nomination pour les personnes ayant exercé auparavant une activité professionnelle dans le secteur privé. En 2022, cette amélioration a déjà concerné certains enseignants, les conseillers principaux d’éducation et les psychologues de l’éducation nationale nouvellement entrés et ayant exercé dans le privé. Le chantier relatif à l’amélioration des règles de classement sera poursuivi.

-    Favoriser la mobilité professionnelle et géographique

Plusieurs mesures ont été prises afin de diversifier les parcours professionnels des personnels déjà en fonction au sein du ministère. Deux décrets publiés en juin 2022 permettent désormais aux professeurs des écoles d’exercer leurs fonctions dans les établissements d’enseignement supérieur, et aux pour les professeurs de lycée professionnel d’exercer en collège, en lycée général et technologique et dans des établissements d’enseignement supérieur. Les mobilités géographiques prennent également davantage en compte les parcours et compétences des enseignants par le développement des postes à profil, tant au niveau national que dans les académies.

De plus, une expérimentation de recrutements sur postes à profil (PoP) à partir d’un vivier national a été lancée cette année dans le premier degré, afin de mieux repérer et valoriser les compétences spécifiques répondant à des besoins particuliers. Elle a concerné 244 postes et s’est appuyée sur la publication de fiches de poste sur lesquelles les enseignants motivés ont pu se porter candidats. Les postes proposés correspondaient à des postes requérant des compétences spécifiques en lien avec le projet d’école, des postes à publics aux besoins spécifiques, ou encore des postes géographiquement isolés. Au total, 70 % des 244 postes proposés ont été pourvus (soit 168) par des enseignants ayant des compétences spécifiques qui, sans ce dispositif, n’auraient pas été mises en valeur par l’institution. L’expérimentation, qui sera poursuivie en 2023, vise également à augmenter le nombre de postes à profil proposés dans le second degré.

-    Améliorer le remboursement des frais de déplacement

Une mesure interministérielle de revalorisation de 10 % des indemnités kilométriques des agents publics est effective depuis le 1er janvier 2022. Cette mesure a été complétée de manière à couvrir les agents non bénéficiaires de ce dispositif. Les personnels enseignants et d’éducation stagiaires et les personnels remplaçants qui connaissent de fortes mobilités ont ainsi vu leurs indemnités revalorisées au 1er janvier 2022. De même, à compter de septembre 2022, les contractuels alternants, dans le cadre d’une formation en master métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (Meef), toucheront une indemnité de 700 € bruts annuels afin de compenser les frais de déplacement entre leur lieu de formation et l’école ou l’établissement d’enseignement.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : Dossier de rentrée 2022-2023.

Présidence française de l’Union européenne 2022

Délais : 1er semestre 2022

Statut : En vigueur.

Raisons/objectifs : Chaque État membre assure, par rotation, la présidence du Conseil de l’Union européenne pendant six mois. Du 1er janvier au 30 juin 2022, c’est la France qui présidera le Conseil de l’UE. La présidence du Conseil organise les réunions, élabore des compromis, rend des conclusions et veille à la cohérence et à la continuité du processus de décision. Elle veille à une bonne coopération entre tous les États membres et assure les relations du Conseil avec les institutions européennes, notamment la Commission et le Parlement européen.

Principales mesures adoptées : 2022 sera l’année européenne de la jeunesse, alors que l’Union européenne s’est fixée comme objectif la mise en place d’un véritable espace européen de l’éducation d’ici 2025. Les principales priorités de la Présidence française de l'Union seront :

  • La mobilité des jeunes : les 19 et 20 janvier, une séquence dédiée à la mobilité des jeunes a permis de célébrer les 35 ans d’Erasmus+ et de mettre en lumière la diversité des projets soutenus par ce programme européen, que ce soit les élèves de l’enseignement scolaire, de la formation professionnelle, apprentis, étudiants et jeunes engagés.
  • L'éducation au développement durable : une réunion informelle des ministres de l’éducation et de la jeunesse, tenue le 27 janvier, a été l’occasion d’un échange entre les ministres européens et les jeunes délégués européens autour de la participation et de l’engagement des jeunes autour de la question du développement durable. La présidence française mène les discussions sur la recommandation du Conseil concernant l’éducation au développement durable.
  • La formation et les parcours des professeurs : une conférence européenne organisée les 3 et 4 mars a développé la question de la mobilité des professeurs et des étudiants se destinant au métier de professeur et faire connaître la nouvelle initiative européenne des académies Erasmus pour les professeurs. Cette priorité figurera parmi les conclusions du Conseil des ministres début avril.
  • L'investissement dans l'éducation : suite aux débats conduits par les présidences finlandaise et slovène, la présidence française a également porté la question en organisant une conférence ministérielle le 19 février, afin d’envisager concrètement les externalités positives liées à l’investissement dans l’éducation et partager les bonnes pratiques au niveau européen. Une réunion conjointe des ministres chargés de l’éducation et des finances sera également organisée sur ce thème à l’occasion du Conseil des ministres, le 5 avril, afin de souligner la contribution des investissements dans l’éducation au renforcement de la croissance potentielle de l’Union.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : La présidence française de l’Union européenne 2022

Loi créant la fonction des directeurs d’école

Délais : Loi n°2021-1716 promulguée le 21 décembre 2021.

Statut : Adoptée.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports

Raisons / objectifs : Reconnaissance de la fonction de Directeur d’école.

Principales mesures adoptées : La loi permet la création de la fonction de « directeur/directrice d’école ». Cette loi précise et renforce le rôle de direction au sein du conseil d’école, en prévoyant que le directeur d'école entérine et met en œuvre les décisions prises au sein de celui-ci. De plus, il le dote d’un véritable pouvoir de décision en le rendant délégataire de l’autorité académique pour le bon fonctionnement de son école.

Par ailleurs, la loi reconnaît la spécificité de la fonction de directrice/directeur d'école en donnant à ce poste une autorité fonctionnelle. Suite à la promulgation de la loi, les directeurs d'école bénéficient d'un emploi de direction, d’une indemnité de direction spécifique, d'un avancement de carrière accéléré ainsi que d'une décharge totale ou partielle d’enseignement. Ces décharges sont fixées en fonction du nombre de classes et des spécificités de l’école. Une offre de formation spécifiquement destinée aux directeurs d'école leur est proposée tout au long de leur carrière et une formation doit obligatoirement être suivie tous les cinq ans.

Afin de renforcer leur soutien, un ou plusieurs référents direction d'école seront créés dans chaque direction des services locaux de l'éducation nationale. De plus, lorsque la taille ou les spécificités de l'école le justifient, l'Etat peut mettre à la disposition des directeurs d'école les moyens leur garantissant une assistance administrative. Enfin, même s’ils pourront toujours donner leur avis et faire des suggestions, la tâche de l’élaboration des plans particuliers de mise en sûreté (PPMS) des élèves et des personnels est désormais attribuée à titre principal aux autorités académiques et aux communes.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : Légifrance ; Vie publique

Protocole Sanitaire pour l’année scolaire 2021-2022

Délais : Annoncé en septembre 2021, mis à jour en janvier 2021.

Statut : en vigueur.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports

Raisons / Objectifs : Pour l’année scolaire 2021-2022, le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports entend maintenir une stratégie privilégiant l’enseignement en présence, pour la réussite et le bien-être des élèves, tout en limitant la circulation du virus au sein des écoles et établissements scolaires, grâce à la mise en œuvre d’un protocole sanitaire arrêté en lien avec les autorités sanitaires et sur la base notamment des avis rendus par le Conseil scientifique et le Haut conseil de la santé publique (HCSP).

Principales mesures adoptées : Afin de mettre en œuvre des mesures proportionnées, le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports a établi pour la prochaine année scolaire, en lien avec les autorités sanitaires, une graduation comportant quatre niveaux :

  • niveau 1 / niveau vert
  • niveau 2 / niveau jaune
  • niveau 3 / niveau orange
  • niveau 4 / niveau rouge

A chaque niveau correspond des modalités établies pour chacune des dimensions suivantes du protocole :

  • doctrine d’accueil ;
  • activités physiques et sportives ;
  • contact-tracing ;
  • le port du masque pour les personnels et les élèves ;
  • la limitation du brassage des élèves ;
  • les règles de distanciation sociale ;
  • le nettoyage et la désinfection des locaux et matériels ;
  • la restauration scolaire ;

Une analyse régulière de la situation est assurée par le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, sur la base notamment des indicateurs fournis par Santé publique France pour différentes échelles territoriales. En fonction de la situation épidémique, le passage d’un niveau à autre pourra être déclenché au niveau national ou territorial (département, académie, région) afin de garantir une réactivité ainsi qu’une proportionnalité des mesures. Depuis le 14 mars, le protocole de niveau 1/niveau vert (protocole le plus léger) s'applique dans les écoles du primaire ainsi que les collèges et lycées. Compte tenu de l'évolution favorable de la situation sanitaire, l'obligation du port du masque en intérieur est également levée pour l'ensemble des personnels ainsi que pour les collégiens et lycéens.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : Protocole sanitaire pour l’année scolaire 2021-2022.

Le Pass culture pour les collégiens

Délais : Annoncé le 21 mai 2021, décret n°2021-1453 et arrêté portant application du décret n°2021-1453 publiés le 6 novembre 2021, mise en place à partir de janvier 2022.

Statut : En vigueur.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports, Ministère de la Culture

Raisons / objectifs : Déployer le Pass Culture 18 ans à tous les élèves de la 4e à la Terminale.

Principales mesures adoptées : Le Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports souhaite que l’École offre à chaque élève un accès à la culture. A cet effet, le Ministère a lancé le Pass Culture scolaire en partenariat avec le ministère de la Culture. Depuis janvier 2022, le Pass Culture est ouvert à tous les élèves de la  4e à la terminale de l’enseignement public et de l’enseignement privé sous contrat. Il permet une sensibilisation progressive et accompagnée de l’élève à la culture propice au développement de son autonomie jusqu’à sa majorité. Un montant global de 200 € par élève (réparti sur 5 ans de scolarité) permettra à chacun de bénéficier de sorties individuelles ou collectives accompagnées de leurs professeurs. L’objectif est d’atteindre chaque année 100 % des élèves concernés par une action d’éducation artistique et culturelle (EAC). Le Pass Culture pour les collégiens et lycéens vient compléter l’offre du Pass Culture actuellement proposée à tous les jeunes de 18 ans.

Le Pass Culture scolaire comportera deux déclinaisons, complémentaires et progressives :

  • Une part dite collective, qui permettra à un professeur de financer des activités d’éducation artistique et culturelle (EAC) pour sa classe.  Le montant de la part collective est fixé, pour chaque établissement, en proportion du nombre d'élèves scolarisés dans chaque niveau d'enseignement concerné.
    • 25 € par élève de 4e et 3e
    • 30 € par élève de CAP et de seconde
    • 20 € par élève de première et terminale
  • Une part individuelle, versée à chaque élève de 15 à 17 ans pour leur permettre de financer des activités, sorties ou achats de matériel (places de cinéma, de concert, de théâtre, billets d’entrée de musée, livres, etc.) ou biens numériques de leur choix. Le montant de la part individuelle est fixé à :
  • 20 € par élève de 15 ans
  • 30 € par élève de 16 et 17 ans

Ainsi, au total, un élève de la classe de 4e à la classe de Terminale percevra 120 € au titre de la part collective et un jeune entre ses 15 et 18 ans percevra 380 € a titre de la part individuelle. En moyenne, ce seront donc 800 € par classe et par année scolaire qui seront financées au nom de l’EAC.

Chaque élève dispose d'un compte personnel numérique permettant d'acquérir directement en ligne des biens culturels et de bénéficier des services culturels. Le compte personnel numérique est crédité tous les ans. Les sommes versées sont nominatives. Elles ne peuvent pas être cédées. Les sommes doivent être consommées avant l'âge de 18 ans. Les sommes non consommées ne peuvent pas être reportées sur l'année scolaire suivante.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : Eduscol : Le pass Culture : un dispositif pour les élèves et leurs professeurs, MENJS : un Pass culture pour les collégiens

Les cordées de la réussite : permettre aux élèves de bâtir et de concrétiser un projet d'orientation

Délais : Renouvelé chaque année, projet renforcé par le plan France relance.

Statut : En vigueur.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports, Ministère de de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Raisons / objectifs : Le but des Cordées de la réussite est de lutter contre l'autocensure des élèves par un accompagnement continu dès la classe de 4e, jusqu'au baccalauréat et au-delà.

Principales mesures adoptées : Une "Cordée de la réussite" repose sur le partenariat entre :

  • une "tête de cordée" qui peut être un établissement d'enseignement supérieur : grandes écoles, universités ou des lycées comportant une CPGE ou une STS (Section de Technicien Supérieur)
  • et des établissements dits "encordés" : collèges et lycées de la voie générale, technologique ou professionnelle qui relèvent plus particulièrement des réseaux d'éducation prioritaire, des quartiers prioritaires de la politique de la ville ou de zones rurales éloignées des métropoles.

Un établissement encordé et des établissements têtes de cordée mettent en place des actions pour donner à chaque élève les moyens de sa réussite dans l'élaboration de son projet d'orientation, quel que soit le parcours envisagé, poursuite d'études dans l'enseignement supérieur ou insertion professionnelle.

La charte des Cordées de la réussite est signée par le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et par la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Cette charte engage tout acteur impliqué au plan national ou local dans le dispositif des Cordées de la réussite : élèves, étudiants, mentors, établissements d’enseignement secondaire encordés et établissements d’enseignement supérieur têtes de cordée, associations, partenaires du monde économique, collectivités territoriales.

Le dispositif peut être mis en place dès la classe de 4e. Il concerne les collégiens et les lycéens. Il y a une continuité de suivi du collège au lycée. Sont prioritairement concernés par le dispositif :

  • les élèves scolarisés en éducation prioritaire ou en quartier prioritaire politique de la ville (QPV) et en particulier dans les cités éducatives ;
  • les collégiens et lycéens de zone rurale et isolée dont les ambitions scolaires se trouvent souvent bridées par l'éloignement des grandes métropoles ;
  • les lycéens professionnels, qui, avec la transformation de la voie professionnelle, doivent pouvoir bénéficier de parcours plus personnalisés et progressifs

Il n'y a pas de sélection parmi les élèves d'un établissement encordé. Tous ceux qui sont souhaitent bénéficier des cordées de la réussite le peuvent. Il n'est pas nécessaire d'avoir de très bons résultats scolaires. Les élèves qui manquent de confiance en eux et qui n'oseraient pas le faire de leur propre initiative, sont d'ailleurs encouragés à s'y engager par l'équipe pédagogique et éducative. Les élèves en situation de handicap sont également concernés par ce dispositif, qui est pleinement inclusif.

Pour 2021-2022, la dotation supplémentaire de 10 M€ dans le cadre du plan France relance contribue à la montée en charge du dispositif. L’objectif fixé par le président de la République sera atteint durant l’année scolaire : 200 000 collégiens et lycéens seront bénéficiaires du dispositif (80 000 en 2019). Plus de 800 Cordées de la réussite (contre environ 400 en 2019) développeront des partenariats entre 3 800 collèges et lycées.

Financement : Un budget supplémentaire de 10 M€ a été débloqué dans le cadre du plan France Relance.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : Les cordées de la réussite : permettre aux élèves de bâtir et concrétiser un projet professionnel

Mon parcours handicap

Délais : Annoncé le 12 octobre 2021.

Statut : En vigueur.

Autorités responsables : Secrétariat d’état aux personnes handicapés

Raisons / objectifs : Donner au parents un point d’entrée dédié d’information et d’orientation sur la scolarité de leur enfant en situation de handicap.

Principales mesures adoptées : A la rentrée 2021, 400 000 enfants en situation de handicap ont été accueillis dans le système scolaire en France. Pour mieux les accompagner, comprendre les modalités de leur scolarisation et identifier les aides et les ressources pouvant être mobilisées dans leurs apprentissages, leurs parents disposent désormais d’un point d’entrée dédié d’information et d’orientation sur la scolarité de leur enfant. Le site  monparcourshandicap.gouv.fr est enrichi d’une rubrique complète dédiée à la scolarité, pour  faciliter leur implication dans la scolarité de leur enfant, comme le recommande la Haute Autorité de Santé (HAS).

La plateforme offre aujourd’hui des contenus pour répondre aux nombreuses questions que peuvent se poser les parents en matière de scolarisation et d’orientation scolaire de leur enfant en situation de handicap. Elle s’adresse également aux élèves eux-mêmes, ainsi qu’à tous les relais d’information (maisons départementales des personnes handicapées – MPDH, enseignants, associations…).

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : Gouvernement.fr : La plateforme « Mon parcours handicap » lance une rubrique scolarité

2021

Consolider les principes républicains à l'école

Délais : Mise en place des mesures à partir septembre 2021.

Statut : Annonce des mesures en août 2021.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports.

Raisons / Objectifs : Parce que l’École est centrale dans la République, elle a pour mission de transmettre aux élèves les principes et valeurs qui fondent le pacte républicain et leur garantissent de pouvoir devenir des citoyens libres, éclairés et égaux.

Principales mesures adoptées : À la rentrée 2021, toutes les écoles, tous les collèges et tous les lycées recevront un des ressources sur la laïcité et les valeurs républicaines, dont le vademecum « La Laïcité à l’École » et « L’Idée républicaine » (un recueil d’études, de textes et de principes juridiques fondamentaux établi par le Conseil des sages de la laïcité et des valeurs de la République).

Les concours de recrutement des professeurs des écoles, des professeurs certifiés et des conseillers principaux d’éducation comporteront, à compter de la session 2022, une épreuve orale d’admission portant sur la motivation du candidat et sur sa capacité à se projeter dans sa future fonction. La seconde partie de cette épreuve permettra d’apprécier l’aptitude du candidat à s’approprier les valeurs de la République et les exigences du service public, et à faire connaître et partager ces valeurs et exigences. Un cahier des charges de la formation des personnels enseignants et d’éducation à la laïcité et aux valeurs de la République a été publié au cours de l’été 2021. Assorti d’un référentiel de compétences, il concerne à la fois la formation initiale et la formation continue. Dans les Inspé, il prendra la forme d’un module spécifique, condition nécessaire à l’accréditation des maquettes de formation. La formation à la laïcité et aux valeurs de la République sera par ailleurs réaffirmée comme une priorité du schéma directeur de la formation continue des personnels de l’éducation nationale 2022-2025, qui sera publié à la fin de l’année 2021.

Enfin, Rentrée 2021 : institution d’un « carré régalien » dans chaque rectorat Dans chaque rectorat, une organisation des ressources est mise en place sous l’appellation de « carré régalien » pour améliorer la réponse publique dans quatre domaines stratégiques : protection et promotion des valeurs de la République, lutte contre les communautarismes, lutte contre les violences scolaires et lutte contre le harcèlement/cyberharcèlement. Dans chacun de ces domaines, une équipe dédiée assurera un suivi attentif des signalements et apportera une réponse rapide à toute amorce de conflit.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : Dossier de rentrée scolaire 2021-2022.

Grenelle de l'éducation : revalorisation des enseignants

Délais : Concertation débutée à la rentrée de septembre 2020, terminée en février 2021.

Statut :  Concertation terminée en février 2021, annonces à venir.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports

Raisons / Objectifs : Un agenda de concertations sur les conditions de travail des personnels  a été proposé en septembre 2020 aux organisations syndicales représentatives du ministère en charge de l’éducation nationale, articulé autour de quatre axes d’évolution : reconnaissance, coopération, ouverture et protection. Cette concertation vise en particulier une meilleure gestion des ressources humaines du ministère ainsi qu’un renforcement de l’attractivité des métiers et des carrières.

Le Grenelle de l’éducation est un processus de concertation dont les conclusions ont été rendues en février 2021, qui s’appuie sur la contribution de toutes les parties prenantes : professeurs, personnels encadrant, familles et élèves, élus et collectivités, monde associatif et économique, syndicats. Les questions de revalorisation, formation, parcours professionnels, numérique éducatif, RH de proximité, santé au travail, ont notamment fait partie des thématiques abordées lors des différents rendez-vous qui se sont terminés en février.

Principales mesures adoptées : Un budget de 400M euros a d’ores et déjà été débloqué pour mettre en place dès 2021 des revalorisations salariales dans le cadre d’un travail global sur l’amélioration des conditions de travail des personnels et du système éducatif. Elle prévoit entre autres une prime d'attractivité pour les professeurs en début de carrière, une prime d'équipement informatique pour les professeurs et psychologues de l'éducation nationale, un taux de promotion à la hors classe plus important, ou une revalorisation des directeurs d'école. Le Grenelle de l’éducation a donné lieu à 12 engagements qui visent la personnalisation des parcours professionnels des personnels enseignants et non enseignants, le développement d’un esprit d’équipe au sein des établissements scolaires et au sein du Ministère de l’éducation, ainsi que l’amélioration du service public de l’éducation nationale.

Principales mesures concernant la revalorisation de la rémunération des personnels enseignants :

  • Une prime d’attractivité est attribuée depuis mai 2021 et sera revalorisée et étendue en 2022. Son montant est compris entre 500 € et 1 400 € par an et concerne tous les enseignants titulaires de l’enseignement public et privé sous contrat, les directeurs d’école, les conseillers principaux d’éducation (CPE) et psychologues de l’éducation nationale, en début et milieu de carrière, afin d’offrir une rémunération accrue aux jeunes professeurs et de faciliter le déroulement des premières années de carrière. Au total, 520 millions d’euros auront été consacrés à l’attractivité de début et de milieu de carrière des personnels ;
  • Afin de fluidifier les carrières des professeurs, PsyEN et CPE et personnels de direction, le taux de promotion à la hors-classe a été augmentée et les modalités d’accès à la classe exceptionnelle seront élargies en 2022;
  • A partir de 2021, les professeurs devant élèves et les psychologues de l’éducation nationale reçoivent une prime d’équipement informatique de 150 € net pour un coût total de 179 millions d’euros ;
  • Une enveloppe de 45 millions d’euros sera réservée en 2021 aux autres mesures catégorielles des personnelles dans le cadre de l’Agenda social. Près de la moitié de cette enveloppe sera dédiée à la revalorisation des directeurs d’école. A partir de 2021, une indemnité exceptionnelle de 450€ sera versée à tous les directeurs d’école pour reconnaitre leurs attributions. Ils bénéficieront également de décharges supplémentaires de leurs heures d’enseignement ;
  • L’indemnité d’exercice en réseau d’éducation prioritaire renforcé (REP+) est revalorisée de 400 euros nets à la rentrée scolaire 2021-2022. Une part modulable sera versée au début de l’année 2022, dont le montant maximum est fixé à 600 euros.
  • En 2021, l’indemnité de fonction des personnels de direction a été augmenté jusqu’à 1 150 € par an.

Financement : De 2021 à 2022, 1,1 milliard d’euros seront directement affectés à la revalorisation des personnels de l’éducation nationale .

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Mise en place d’une nouvelle direction de l’encadrement  et création de l’Observatoire des rémunérations et du bien-être des personnels (Orbe).

Références : MENJS : Grenelle de l’éducation ; MENJS : Dossier de rentrée scolaire 2021-2022

Grenelle de l’éducation : les écoles académiques de la formation continue

Délais : mai-juin 2021 : l’Appel à manifestation d’intérêt ; juin-décembre 2021 : phase de préfiguration des écoles académiques de la formation continue et adaptation des plans académiques de formation ; 1er janvier 2022 : ouverture des écoles académiques ; 1er septembre 2022 : mise en œuvre des premiers programmes académiques de formation.

Statut : Annonce des mesures en mai 2021.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports

Raisons / Objectifs : La formation continue constitue un élément déterminant de l’approfondissement des compétences et de la mobilité professionnelle des personnels. Dans le cadre du Grenelle de l’éducation, il est proposé de lancer un appel à manifestation d’intérêt pour créer, dans les académies qui le souhaitent, une école académique de la formation continue.

Principales mesures adoptées :

L'école académique de la formation continue sera responsable du pilotage et de l’animation de l’ensemble de la politique de formation académique, sous la responsabilité d’un directeur et associant l’Inspe et le réseau territorial de Canopé. L’École académique a pour objectifs de :

  • structurer, rendre cohérente et enrichir l’offre de formation continue sur l’ensemble du territoire académique ;
  • renforcer les moyens de la formation continue et améliorer la communication ;
  • mieux assurer le continuum de formation et faciliter l’accès à des formations diplômantes, en partenariat avec l’Inspé dans chaque académie.

L’ensemble de ces objectifs permettra à tous les personnels de bénéficier d’une formation continue ambitieuse, de qualité, tout au long de la carrière, susceptible de créer une culture commune à l’ensemble des personnels, en proximité et à l’écoute de leurs besoins.

Financement : non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : non précisé.

Références : MENJS : Grenelle de l’éducation

Lutte contre le harcèlement à l'école

Délais : Mise en place à la rentrée de septembre 2021.

Statut : Annonce des mesures en août 2021.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports

Raisons / objectifs : Parce que l’École offre à chaque élève un cadre lui permettant de s’épanouir et de progresser, elle ne peut accepter ni le racisme, ni l’antisémitisme, ni les violences scolaires ou sexistes, ni les LGBTphobies. L’engagement de l’institution se doit donc d’être entier et permanent.

Principales mesures adoptées : À la rentrée 2021, après une phase d’expérimentation de deux années, le programme pHARe sera généralisé à toutes les académies et dans toutes les écoles et tous les établissements scolaires. pHARe est un programme de prévention du harcèlement qui dotera les écoles et les établissements scolaires d’une stratégie globale d’intervention. Le programme poursuit les objectifs suivants :

  • doter toutes les écoles et les collèges d’un plan de prévention structuré et efficient ;
  • assurer la sécurité et le bien-être des élèves en agissant directement sur le climat scolaire ;
  • apporter de la sécurité aux équipes pédagogiques en garantissant la traçabilité et la prévisibilité de l’action publique ;
  • permettre la création d’une communauté protectrice formée et pleinement engagée dans la lutte contre le harcèlement dans chaque établissement.

Par ailleurs, le ministère poursuit sa politique de lutte contre l’homophobie et la transphobie, en l’inscrivant dans la dynamique interministérielle coordonnée par la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah). L’année sera ainsi marquée par la mise en oeuvre du Plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ 2020-2023, par la mise en place d’un groupe de travail sur la prévention des LGBTphobies dans chaque académie, la production de lignes directrices pour harmoniser l’accueil des élèves trans, et enfin la formation des personnels par des stages dédiés à l’accompagnement des problématiques liées à l’orientation sexuelle et l’identité de genre.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : Dossier de rentrée scolaire 2021-2022

Je réussis au lycée

Délais : Mise en place en Septembre 2021.

Statut : en vigueur.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports

Raisons / Objectifs : Des moyens supplémentaires vont être octroyés pour la rentrée de septembre 2021, afin de mettre en place une action de soutien renforcé, notamment en lycée général, technologique et professionnel. Tous les lycéens qui rencontrent des difficultés pourront ainsi bénéficier, toute l’année, d’un accompagnement renforcé ou d’une prise en charge en petits groupes.

Principales mesures adoptées : L’objectif de ce dispositif, assuré par leurs professeurs, est d’accompagner les élèves qui entrent en seconde ou en première année de CAP et qui seraient en difficulté après avoir vécu leur 4e et leur 3e sous la contrainte de la situation sanitaire. Ils doivent pouvoir bénéficier d’un accompagnement renforcé pour leur permettre de pleinement « prendre pied » dans le lycée. Le dispositif s’appliquera également aux élèves des classes de première et terminale qui en auraient besoin. 1 500 équivalents temps plein sont prévus sous forme d’heures supplémentaires pour mettre en place ce dispositif. Ce programme sera ouvert dans tous les établissements, au service de la réussite des élèves.

Financement : 1 500 équivalents temps plein sous forme d’heures supplémentaires sont prévues pour financer ce dispositif.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : Dossier de rentrée scolaire 2021-2022.

Internats d'excellence

Délais : depuis 2021

Statut : en vigueur

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports

Raisons / Objectifs : L’objectif des Internats d’excellence est d’accompagner les collégiens et les lycéens au plus près de leurs besoins éducatifs et pédagogiques afin de les conduire au maximum de leur potentiel. Il s’agit également d’améliorer le maillage territorial pour garantir l’égal accès de tous les élèves à l’internat d’excellence, en particulier les élèves des quartiers prioritaires de la politique de la ville et des territoires ruraux. Les internes bénéficient d'un accompagnement pédagogique personnalisé : révision des cours, accompagnement du travail personnel. Leur sont également proposées des activités sportives et culturelles à vivre collectivement.

Principales mesures adoptées : 1500 places (200 places livrées dès 2021 / 1300 en 2022) seront créés ou réhabilités. Actuellement, 54 internats ont été retenus pour bénéficier des fonds du plan de relance.

Financement : 50 millions d’euros

Mécanismes d’évaluation et de suivi : non précisé

Références : MENJS : Dossier de rentrée scolaire 2021-2022 ; MENJS : vivre sa scolarité dans un Internat d’excellence

Pratique sportive

Délais : Mise en place en Septembre 2021.

Statut : en vigueur – circulaire du 23 juin 2021.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports

Raisons / Objectifs : Élément clef de l'apprentissage d'une culture spécifique, des règles de vie en société et du respect d'autrui, la pratique régulière d'une activité physique et sportive (APS) doit être favorisée dans l'ensemble des espaces et temps scolaires, avec et au-delà de l'éducation physique et sportive (EPS), discipline obligatoire, et du sport scolaire qui en constituent le fil conducteur.

Principales mesures adoptées : Les priorités ministérielles se concentrent sur huit axes :

  • Renforcement de savoirs fondamentaux par la pratique sportive, articulé autour des savoirs sportifs « savoir nager » et « savoir rouler à vélo » ;
  • Promotion, développement et augmentation du temps d’activité physique des jeunes ;
  • Création d’un enseignement de spécialité éducation physique, pratiques et cultures sportives au lycée général ;
  • Création d’une filière professionnelle « sport » au sein de la voie professionnelle et d’une unité professionnelle facultative « secteur sportif » dans six spécialités du baccalauréat professionnel ;
  • Développement de l’éducation physique et sportive et de la pratique sportive pour les jeunes en situation de handicap ;
  • Renforcer les communautés éducatives dans les territoires prioritaires ;
  • Meilleur aménagement de la scolarité des sportifs de haut niveau et parcours professionnel au sein de l'éducation nationale ;
  • Attention particulière à l'accessibilité des équipements sportifs

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : Circulaire du 23 juin 2021 relative aux pratiques sportives

Nouvel enseignement facultatif Français et culture antique

Délais : Mise en place en Septembre 2021.

Statut : En vigueur – arrêté du 23 juin 2021.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports

Raisons / Objectifs : Les élèves intéressés par les langues et cultures de l’Antiquité (LCA) bénéficient aujourd’hui d’un parcours pouvant être suivi depuis la classe de cinquième jusqu’à la classe terminale. Afin de reconnaître davantage l’apport des LCA dans les apprentissages des élèves, ce parcours est étendu par la mise en place d’un nouvel enseignement facultatif de "Français et culture antique" pour la classe de sixième.

Principales mesures adoptées : L’enseignement facultatif de français et culture antique (FCA) offre aux élèves de sixième des outils historiques et linguistiques pour aborder de manière plus réfléchie la formation et la structure du français, tout en leur offrant des éléments de culture et de civilisation antiques.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : Nouvel enseignement facultatif de "Français et culture antique" pour la classe de sixième ; MENJS Éduscol : Français et culture antique ; MENJS : arrêté du 23 juin 2021.

Contrôle continu au baccalauréat général et technologique

Délais : Mise en place à partir de septembre 2021 pour la session du baccalauréat général et technologique de juin 2022.

Statut : en vigueur.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports

Raisons / Objectifs : Suite aux consultations auprès du Comité de suivi de la réforme du lycée général et technologique, de la Commission spécialisée des lycées et du Conseil supérieur de l’éducation, le ministère en charge de l’éducation nationale a décidé de procéder à des ajustements sur les modalités d’évaluation du baccalauréat général et technologique à compter de la session 2022.

Principales mesures adoptées :

L’équilibre général entre contrôle continu (40 des 100 coefficients) et contrôle terminal (60 des 100 coefficients) au sein du baccalauréat général et technologique est maintenu. Il n’y a toutefois plus d’évaluation cumulative d’un même enseignement par le contrôle continu et le contrôle terminal. Le nouveau baccalauréat est ainsi renforcé, pour inciter chaque élève à s’impliquer toute l’année dans ses apprentissages.

Ainsi, 60 de ces 100 coefficients sont obtenus dans le cadre d’épreuves anticipées ou d’épreuves terminales seules (épreuves anticipées de français en fin de classe de première, les deux épreuves pour les enseignements de spécialité suivis en terminale, la philosophie et le Grand oral), et 40 de ces coefficients sont obtenus par le biais du contrôle continu établi sur la base de la seule moyenne générale issue des moyennes annuelles des bulletins scolaires du cycle terminal, répartis entre toutes les disciplines du tronc commun, l’enseignement de spécialité abandonné en fin de première et l’enseignement moral et civique.

Les évaluations communes sont supprimées au profit d’un contrôle continu accompagnant les apprentissages et conduit dans le cadre de la classe. Des repères nationaux seront diffusés aux équipes pédagogiques afin que soit préservée l’égalité de traitement des élèves.

Financement : non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : non précisé.

Références : MENJS : Ajustement pour le baccalauréat général et technologique à compter de la session 2022

Parcours préparatoire au professorat des écoles

Délais : Mise en place à la rentrée de septembre 2021.

Statut : En vigueur à partir de septembre 2021.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports ; Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation

Raisons / objectifs : A partir de septembre 2021, les étudiants qui s’inscrivent en Licence et qui souhaitent devenir professeurs des écoles pourront suivre un parcours spécifique de licence afin de se préparer à intégrer un master « métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation », mention premier degré..

Principales mesures adoptées : Le parcours préparatoire au professorat des écoles (PPPE) est adossé à un parcours de licence généraliste. Il est dispensé en partie dans un lycée et en partie dans une université pendant les trois années de licence (L1, L2 et L3). Ce parcours préparatoire au professorat des écoles permet de se préparer à devenir professeur des écoles avec des enseignements de culture générale et pluridisciplinaires dispensés en lycée, des enseignements de spécialisation et d’approfondissement adossés à la recherche dispensés à l’université correspondant au parcours de licence choisi, et des stages d’observation et de pratique accompagnée à l’école primaire en 1ère et 2e année de licence. Un stage de mobilité internationale a lieu en troisième année de licence.

Seront donc expérimentés à compter de la rentrée 2021 sur l’ensemble du territoire 24 parcours préparatoires au professorat des écoles (PPPE), pour des promotions de 30 à 40 étudiants pour chaque parcours.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS – Devenir enseignant : Quelle formation pour devenir enseignant ? De la licence au master MEEF

Loi créant la fonction des directeurs d’école

Délais : Loi déposée au Parlement le 12 mai 2020, adoptée en première lecture par l’Assemblée Nationale le 24 juin 2020, adoptée en première lecture par le Sénat le 10 mars 2021, actuellement à l’Assemblée Nationale pour deuxième lecture.

Statut : En cours de débat parlementaire.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports

Raisons / objectifs : Reconnaissance de la fonction de Directeur d’école.

Principales mesures adoptées : A l’heure actuelle, les directeurs d’école sont des enseignants qui peuvent être partiellement ou totalement déchargés de fonction d’enseignement (selon la taille de l’école maternelle ou élémentaire), qui n’ont pas de statut ou de fonction reconnue. La proposition de loi tend à reconnaitre la fonction de directrice ou de directeur d'école et améliore ses conditions d'exercice. Certaines évolutions récentes ont accru leurs responsabilités et leur charge de travail.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : Vie publique : Loi Rilhac créant la fonction de directeur d’école ; Assemblée Nationale : proposition de loi visant la Fonction de directrice ou directeur d’école

Amélioration du repérage des élèves en situation de stress, de détresse psychologique ou de danger dans le cadre de la crise sanitaire

Délais : Circulaire publiée le 16 février 2021.

Statut : en vigueur

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports ; Ministère des Solidarités et de la Santé

Raisons / Objectifs : La situation sanitaire actuelle et les règles strictes qu'elle implique ont une incidence forte sur la vie quotidienne et les relations sociales des élèves. Les situations familiales peuvent également être affectées compte tenu de la situation économique ou des conséquences des règles sanitaires sur certaines activités professionnelles des parents. L'ensemble de ces éléments peut, pour certains élèves, être source d'anxiété et avoir des conséquences psychologiques.

Principales mesures adoptées : Il revient aux personnels de l’éducation nationale, et notamment des médecins, infirmiers, assistants sociaux et psychologues de l'éducation nationale, de se mobiliser afin de mieux prévenir, identifier et accompagner les élèves en situation de fragilité psychologique. Plusieurs outils, notamment ceux élaborés par l'hôpital Robert Debré (Paris), ont ainsi été mis à disposition des personnels de l'éducation nationale.

La circulaire du 16 février 2021 précise les modalités du renforcement de cette vigilance de l’état de santé psychologique des élèves et des dispositifs de repérage des enfants en souffrance.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : Circulaire du 16 février 2021.

Mesures pour l’éducation inclusive

Délais : Circulaire PAI publiée le 10 février 2021 ; circulaire CAPPEI publiée le 12 février 2021.

Statut : en vigueur

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports

Raisons / objectifs : Deux mesures annoncées en février 2021 pour renforcer les dispositifs visant l’école inclusive dans le contexte de la crise sanitaire.

Principales mesures adoptés : Le projet d'accueil individualisé (PAI) vise à garantir un accueil et un accompagnement individualisés en structures collectives des enfants et des adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période nécessitant des aménagements. Selon la nouvelle circulaire du 10 février 2021 encadrant ce dispositif déjà existant, dans un contexte de crise, les recommandations des autorités sanitaires s'appliquent aux élèves bénéficiant d'un PAI.

Par ailleurs, les modalités d’organisation de la formation professionnelle, de l’examen     et de validation des acquis de l’expérience menant au Certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive (CAPPEI) ont été fixée par la circulaire du 12 février 2021. Cette circulaire vise à renforcer les compétences des professionnels travaillant avec des élèves ayant des besoins spécifiques, en particulier dans le cadre de la crise sanitaire, dans le cadre de leur formation professionnelle.

Financement : Non précisé.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : circulaire du 10 février 2021 visant le PAI pour raison de santé ; MENJS : circulaire du 12 février 2021 visant la formation professionnelle menant au CAPPEI

Jeunes en librairie

Délais : Circulaire publiée le 1er février 2021.

Statut : En vigueur sur une partie du territoire (certaines régions) à l’heure actuelle, en cours de généralisation jusqu’à la fin de l’année civile 2021.

Autorités responsables : Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports ; Ministère de la culture.

Raisons / Objectifs : Le plan de relance 2021-2022 prévoit la généralisation de Jeunes en librairie en France.

Principales mesures adoptées : Ce programme d'éducation artistique et culturelle bénéficie aux collégiens, lycéens et apprentis de toutes filières et aux jeunes scolarisés placés sous main de justice. Il finance des projets portés par des professeurs, accompagnés par des libraires. Les projets visent plusieurs objectifs pédagogiques et culturels ayant trait à la promotion de la lecture et à la sensibilisation des jeunes au rôle des maillons de la chaîne du livre, notamment des librairies. Les projets incluent l'acquisition individuelle de livres par chaque élève ou apprenti lors d'une visite de la librairie. Pour beaucoup de jeunes, il s'agit de leur première visite de librairie, ou de leur première visite sans accompagnant familial.

Jeunes en librairie existe déjà en partie dans les régions Nouvelle-Aquitaine, Hauts-de-France et à Mayotte. Dans le cadre du plan de relance 2021-2022, le programme va être généralisé grâce à un budget de 3,5M euros alloué par le ministère en charge de la culture, les effets économiques de la crise justifiant également cette mesure pour le secteur culturel.

Financement : 3,5M euros.

Mécanismes d’évaluation et de suivi : Non précisé.

Références : MENJS : Jeunes en librairie, circulaire du 1er février 2021.