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Programmes n'appartenant pas à la structure en bachelor et master

Switzerland

7.Enseignement supérieur

7.4Programmes n'appartenant pas à la structure en bachelor et master

Last update: 14 December 2023

Programmes n’appartenant pas à la structure en bachelor et master : formation professionnelle supérieure

La formation professionnelle supérieure comprend le secteur professionnel, non universitaire, du degré tertiaire (tertiaire B).

Elle permet d’acquérir les qualifications nécessaires à l’exercice d’une activité professionnelle exigeante au niveau technique et en matière de conduite. Les filières proposées sont variées, qu’il s’agisse des contenus, des exigences ou des organes responsables, mais elles partagent toutes la caractéristique de s’adapter de manière systématique aux besoins du marché du travail.

La Confédération, les cantons et les organisations du monde du travail unissent leurs efforts pour assurer une formation professionnelle de haute qualité. Ce principe de partenariat inscrit dans la loi fédérale sur la formation professionnelle se vérifie également dans la formation professionnelle supérieure.

Contrairement à la formation professionnelle initiale, la formation professionnelle supérieure se caractérise par un engagement financier élevé des étudiantes et étudiants de même que des employeurs. La majeure partie des coûts des examens fédéraux et des cours préparatoires s’y rapportant est assumée par le secteur privé. Cependant, le rôle des pouvoirs publics dans le financement de la formation professionnelle supérieure tend à augmenter. Depuis 2018, la Confédération soutient directement les personnes qui suivent les cours préparatoires aux examens professionnels fédéraux et aux examens professionnels fédéraux supérieurs.

Le financement par les pouvoirs publics des filières de formation des écoles supérieures est assuré par les cantons depuis l’année d’études 2015/2016 en vertu de l’accord intercantonal sur les contributions dans le domaine des écoles supérieures (AES) (cf. financement de la formation).

La formation professionnelle supérieure est une spécificité suisse ; dans beaucoup d’autres pays, les formations correspondantes s’effectuent dans le cadre de hautes écoles. En raison des différences entre les systèmes de formation professionnelle, il est difficile de classer les titres de la formation professionnelle supérieure conformément à leur valeur en les comparant à ceux des autres pays.

Le cadre national des certifications pour les diplômes de la formation professionnelle (CNC formation professionnelle) avec les suppléments aux diplômes et les descriptifs des certificats correspondants améliore en particulier la comparabilité internationale des diplômes de la formation professionnelle initiale et surtout de la formation professionnelle supérieure.

Pour renforcer le statut de la formation professionnelle supérieure, le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) a formulé, avec l’aide des partenaires de la formation professionnelle, des titres en anglais pour les diplômes délivrés à ce niveau.

Les bases légales de la formation professionnelle supérieure sont définies par :

  • la loi fédérale sur la formation professionnelle (LFPr) de 2002 et  
  • l’ordonnance sur la formation professionnelle (OFPr) de 2003.
  • l’ordonnance du DEFR du 11 mars 2005 concernant les conditions minimales de reconnaissance des filières de formation et des études postdiplômes des écoles supérieures (OCM ES)

La formation professionnelle supérieure comprend les deux domaines suivants :

  • examens fédéraux (examens professionnels et examens professionnels supérieurs) ;
  • écoles supérieures (ES).

Le Secrétariat d'Etat à l'éducation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI) propose un aperçu de tous les diplômes que l’on peut obtenir au niveau de la formation professionnelle supérieure.

 

 

Filières d’études et organisation de la formation

La formation professionnelle supérieure comprend le secteur non universitaire du degré tertiaire (tertiaire B) et s’adresse en premier lieu aux professionnels qui disposent déjà d’une expérience professionnelle de plusieurs années.

Examens professionnels fédéraux (EP) et examens professionnels fédéraux supérieurs (EPS)

Les examens professionnels fédéraux (EP) et les examens professionnels fédéraux supérieurs (EPS) – ces derniers étant également connus sous le nom d’«examens de maîtrise» dans le secteur artisanal et industriel – relèvent d’organisations du monde du travail (Ortra) représentant toute la Suisse. Ces organisations garantissent l’adéquation des diplômes avec les besoins du marché du travail et leur orientation vers la pratique professionnelle.

  • Les examens professionnels s’adressent aux personnes qui disposent déjà de capacités professionnelles approfondies, développées au cours de plusieurs années d’expérience dans le monde du travail, et qui souhaitent se spécialiser dans leur domaine d’activité.
  • Les examens professionnels supérieurs permettent d’attester d’une expertise professionnelle et / ou de la capacité à gérer une entreprise.

A l’heure actuelle, on compte près de 220 examens professionnels et 170 examens professionnels supérieurs. La liste des professions regroupe les différents examens fédéraux avec leur règlement respectif. Les cours de préparation aux examens ne sont pas réglementés et ne sont soumis à aucun contrôle étatique. Suivant les domaines, les cours de préparation ont lieu en soirée, le week-end ou en semaine. Ils sont conçus pour être suivis en cours d’emploi uniquement et durent entre 3 et 4 semestres.

Les examens professionnels les plus choisis sont les suivants : agent/e technico-commercial/e, policier/policière, spécialiste en finance et comptabilité ainsi que spécialiste en ressources humaines. Quant aux examens professionnels supérieurs les plus choisis, il s’agit de : expert/e-comptable, installateur électricien/installatrice électricienne, expert/e en finance et en controlling de même que thérapeute complémentaire.

 

Ecoles supérieures (ES)

Les écoles supérieures (ES) permettent à leurs étudiantes et étudiants d’acquérir les compétences nécessaires pour assumer des responsabilités dans des domaines de spécialisation et des fonctions de direction dans leur secteur professionnel. Outre la formation technique et théorique dispensée dans ces écoles, la formation pratique suivie en parallèle (études à temps partiel) et les stages intégrés à la formation (études à plein temps) jouent un rôle essentiel dans l’acquisition de compétences professionnelles élargies. Les filières de formation les plus fréquemment choisies dans les écoles supérieures sont les soins infirmiers, l’économie d’entreprise et l’éducation sociale.

Contrairement aux examens fédéraux, les voies de formation proposées par les écoles supérieures sont réglementées et reconnues par le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI).

La Confédération fixe les conditions de reconnaissance des filières de formation et des études postdiplômes dans les domaines suivants :

  • Technique
  • Restauration, tourisme et économie familiale
  • Economie
  • Agriculture et économie forestière
  • Santé
  • Social et formation des adultes
  • Arts visuels, arts appliqués et design
  • Trafic et transports

La formation à temps complet dure au moins deux ans, stages y compris ; la formation en marge d’une activité professionnelle dure au minimum trois ans. Les filières de formation se basent sur des plans d’études cadre édictés par les organisations du monde du travail (Ortra) en collaboration avec les écoles. Là aussi, on veille à une forte orientation vers les besoins du marché du travail. Les Plans d’études cadre définissent le profil professionnel et les compétences à acquérir ainsi que les parts horaires des différents domaines de formation. Les étudiantes et étudiants ont le choix entre 52 domaines reconnus, répartis sur 400 offres de formation dans toute la Suisse, lesquelles sont proposées par des organismes étatiques ou privés.

Les écoles supérieures proposent aussi des études postdiplômes, reconnues par le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI), qui permettent aux étudiantes et étudiants de poursuivre leur spécialisation et d’approfondir leurs connaissances. Ceux qui réussissent obtiennent un diplôme et sont autorisés à porter le titre correspondant (p. ex. «manager hôtelier diplômé EPD-ES»).

 

Voie de formation

Orientation/objectifs

Titre

Exemples

Examens professionnels fédéraux

 

 

 

Première spécialisation / approfondissement des connaissances dans un domaine spécifique

Développement de compétences permettant d’assumer des responsabilités sur le plan technique

Brevet fédéral

[Dénomination de la profession] avec brevet fédéral

 

 

Spécialiste en ressources humaines, spécialiste en marketing, spécialiste en assurances sociales, conseiller/ère en sécurité électrique, logisticien/ne, électromécanicien/ne en automobiles

Examens professionnels fédéraux supérieurs

 

 

Acquisition d’un savoir pointu (expertise)

Développement de compétences permettant d’occuper un poste de cadre dirigeant dans une entreprise

Diplôme

[Dénomination de la profession] diplômé

[Dénomination de la profession] avec diplôme fédéral

Maître [Dénomination de la profession]

Expert/e-comptable, garde-frontière, expert/e fiscal/e, entrepreneur/entrepreneuse-construction, conseiller/ère en communication, maître jardinier/jardinière

Filières de formation des écoles supérieures

 

 

 

Spécialisation et acquisition d’un savoir pointu (expertise)

Développement de compétence permettant d’occuper un poste de cadre dirigeant dans une entreprise

 

Diplôme ES

[Dénomination de la profession] diplômé ES

 

 

 

Technique en radiologie médicale, technique en salle d’opération, économie d’entreprise, soins infirmiers, éducation sociale, gestion en tourisme, etc.

 

 

Source: Faits et données chiffrées sur la formation professionnelle supérieure

 

 

Conditions d’admission

Examens professionnels fédéraux (EP) et examens professionnels fédéraux supérieurs (EPS)

Les professionnels ayant obtenu un certificat fédéral de capacité (CFC) ou une autre qualification au moins équivalente peuvent se présenter aux examens professionnels et aux examens professionnels supérieurs. Mais ils doivent déjà avoir plusieurs années d’expérience professionnelle dans le domaine en question. Si un examen professionnel (EP) et un examen professionnel supérieur (EPS) sont tous deux proposés dans un certain domaine, c’est l’EPS qui correspond au niveau de qualification le plus élevé. Dans ce cas, la réussite préalable d’un EP ou l’obtention d’un diplôme d’école supérieure peut constituer une condition d’admission à l’examen professionnel supérieur (EPS).

Des règlements d’examen précisent les conditions d’admission aux différents examens, le profil de chaque profession, les compétences à acquérir, la procédure de qualification respective et le titre, légalement protégé, qui est délivré si l’examen est réussi. Les organes responsables des examens soumettent les règlements d’examens à l’approbation du Secrétariat d’État à l’éducation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI).

Ecoles supérieures (ES)

En plus d’un certificat du degré secondaire II (certificat fédéral de capacité, maturité professionnelle, certificat d’école de culture générale, certificat de maturité gymnasiale), les écoles supérieures peuvent également exiger des candidates et candidats à l’admission qu’ils aient de l’expérience professionnelle et qu’ils passent un examen d’aptitude. D’autres conditions d’admission sont définies pour les différents domaines dans l’annexe de l’ordonnance du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) concernant les conditions minimales de reconnaissance des filières de formation et des études postdiplômes des écoles supérieures (par ex. s’il y a obligation ou non de faire passer un test médical à ceux qui souhaitent devenir pilotes). L’étendue et le contenu du test d’aptitude sont réglés par les prestataires de la formation.

 

Programmes

Examens professionnels fédéraux (EP) et examens professionnels fédéraux supérieurs (EPS)

S’agissant des examens professionnels fédéraux et des examens professionnels fédéraux supérieurs, seul le titre obtenu (profil de qualification) est reconnu par la Confédération. Les candidates et candidats ne sont pas obligés de suivre une filière de formation standardisée et sont donc libres de s’organiser comme ils le souhaitent pour se préparer aux examens. Différentes institutions proposent cependant des cours préparatoires, qui durent en général un ou deux ans (temps partiel, en cours d’emploi).

Ecoles supérieures (ES)

Toutes les filières proposées par les écoles supérieures se basent sur des plans d’études cadre appliqués dans toute la Suisse et développés par les prestataires de la formation, en collaboration avec les organisations du monde du travail (Ortra). Ces plans d’études cadre sont approuvés par le Secrétariat d’État à l’éducation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI). Ils définissent en particulier le profil de la profession et les compétences à acquérir, les domaines de formation et leurs parts horaires respectives ainsi que les contenus de la procédure de qualification (examens finaux). La division en semestres, le nombre de périodes hebdomadaires et les vacances sont réglés par les institutions prestataires de la formation. La langue employée dans l’enseignement est la langue nationale pratiquée dans la région. Dans certaines offres, l’enseignement est bilingue, et l’anglais peut aussi être employé comme langue d’enseignement.

 

Méthodes d’enseignement

Examens professionnels fédéraux (EP) et examens professionnels fédéraux supérieurs (EPS)

Les candidates et candidats sont libres de choisir la manière dont ils souhaitent se préparer aux examens professionnels (EP) et aux examens professionnels supérieurs (EPS). À part les cours préparatoires, qui sont facultatifs et dispensés sous forme de modules, il est aussi possible d’opter pour une préparation individuelle autonome.

Ecoles supérieures (ES)

La forme la plus fréquemment employée est l’enseignement frontal en classe, qui est complété, suivant la filière de formation, par des stages pratiques et, dans toutes les filières, par un projet qui doit être réalisé de manière autonome. Les projets s’effectuent en collaboration avec des entreprises et bénéficient d’un suivi de la part des écoles. Les stages font également l’objet d’un suivi ainsi que d’une évaluation. Durant les cours, l’accent est mis sur le rapport entre la matière abordée et la pratique. La formation peut être dispensée par modules ; elle dure en tout entre 5 et 7 semestres.

 

Employabilité

Les professionnels qui réussissent un examen de la formation professionnelle supérieure améliorent leurs perspectives sur le marché du travail, car les titres qui leur sont remis attestent qu’ils sont capables de faire le lien entre leurs solides aptitudes pratiques et des connaissances théoriques approfondies.

Les profils de qualification (examens et plans d’études cadres) sont définis par les organisations du monde du travail (organisations interprofessionnelles), ce qui garantit une adéquation entre les formations et les besoins du marché du travail. Les titres de la formation professionnelle supérieure sont très appréciés par les entreprises, et par là même très demandés. Ce lien étroit avec les réalités du terrain et les besoins du marché du travail permet aux étudiantes et étudiants d’entrer facilement dans le monde professionnel. De même ils peuvent, dans la plupart des cas, poursuivre leur activité professionnelle à un pourcentage réduit pendant leur formation. Le taux de chômage est extrêmement faible chez les professionnels de ce segment. La participation substantielle des employeurs aux coûts de la formation peut signifier que les entreprises sont conscientes des avantages importants qu’apporte une formation professionnelle supérieure.

Les coûts de participation à la formation professionnelle supérieure sont plus élevés que les taxes d’études des universités et des hautes écoles spécialisées, mais l’investissement est en général très rapidement rentabilisé. Une formation professionnelle supérieure achevée est en effet synonyme de revenu plus élevé et très souvent aussi de perspectives de carrière prometteuses. De plus, la formation peut, dans la majorité des cas, être combinée avec une activité professionnelle.

 

Evaluation des étudiants

Examens professionnels fédéraux (EP) et examens professionnels fédéraux supérieurs (EPS)

Les procédures de qualification, les contenus et les titres des examens professionnels et des examens professionnels supérieurs sont définis dans les règlements d’examens élaborés par les organisations du monde du travail (Ortra). Ces règlements sont reconnus, à travers le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI), par la Confédération. C’est elle qui exerce la surveillance des examens. Les candidates et candidats aux examens doivent réaliser, suivant la profession, un travail (de projet ou de diplôme) et passer, selon leur profession, des examens écrits, oraux ou pratiques.

Ecoles supérieures (ES)

Les prestataires de la formation édictent leur propre règlement en matière de promotion. En principe, les procédures de qualification comprennent au minimum un travail de diplôme ou de projet orienté vers la pratique ainsi que des examens oraux ou écrits. Les organisations du monde du travail (Ortra) participent aux procédures de qualification finales par le biais de leurs experts.

 

Certification

Examens professionnels fédéraux (EP) et examens professionnels fédéraux supérieurs (EPS)

Les examens professionnels fédéraux sont sanctionnés par un brevet fédéral. Le titre, qui précise la dénomination de la profession, est complété par la mention «avec brevet fédéral» (par ex. informaticien / informaticienne avec brevet fédéral).

Quant aux examens professionnels fédéraux supérieurs, ils s’achèvent par l’obtention d’un diplôme fédéral reconnu. La désignation de la profession est complétée par la mention «diplômé-e» (par ex. designer graphique diplômé-e) ou «avec diplôme fédéral» (par ex. technologue en denrées alimentaires avec diplôme fédéral) ; elle peut aussi être précédée de la mention «maître» (par ex. maître jardinier / jardinière).

Les examens sont placés sous la surveillance du Secrétariat d’État à l’éducation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI).

Le nombre de titres fédéraux délivrés chaque année est d’environ 17 300.

 

Ecoles supérieures (ES)

Les voies de formation proposées par les écoles supérieures permettent d’obtenir un diplôme reconnu par la Confédération. Les diplômes (titre correspondant + «dipl.») sont complétés par la mention «ES» (école supérieure). Le nombre de titres ES délivrés chaque année avoisine les 9 100.

Les écoles supérieures proposent également des études postdiplômes, reconnues par le SEFRI, qui permettent aux étudiantes et étudiants de poursuivre leur spécialisation et d’approfondir leurs connaissances. Ceux qui réussissent obtiennent un diplôme et sont autorisés à porter le titre correspondant (p. ex. «manager hôtelier dipl. EPD-ES»).

 

Perméabilité pour les étudiantes et étudiants de la formation professionnelle supérieure

Dans la mesure où il possède un diplôme de la formation professionnelle supérieure, tout candidat, même sans maturité professionnelle, a la possibilité de s’inscrire dans une haute école spécialisée (études dans le même secteur d’activité ou dans un domaine voisin). Les connaissances et les compétences acquises au cours de sa formation professionnelle supérieure peuvent être prises en compte dans le cadre d’un cursus de bachelor.

Pour favoriser l’apprentissage tout au long de la vie et la mobilité dans l’espace européen de la formation professionnelle, il s’avère nécessaire de veiller à la perméabilité entre les différents systèmes de formation. L’ordonnance sur le cadre national des certifications pour les diplômes de la formation professionnelle crée une base pour la classification de tous les diplômes formels de la formation professionnelle dans un cadre national des certifications pour les diplômes de la formation professionnelle (CNC). Le cadre européen des certifications élaboré par l’UE constitue l’instrument de référence qui permet d’établir des comparaisons entre les diplômes suisses et les diplômes des autres pays.